Mes Journées du Patrimoine 2018.28 minutes de lecture
Je vous en parlais il y a quelques jours, Septembre n’est pas seulement synonyme de rentrée, il est aussi le mois du patrimoine. Les ardeurs du soleil se sont calmées, les vagues fraîches présentent un peu moins d’attrait pour les quelques rares vacanciers égarés et l’on redécouvre le plaisir des escapades régionales, le charme des vieilles pierres et l’envie d’apprendre.
Mais pas dans un cahier ligné ou sur le tableau noir des lundis couleurs souris.
Plutôt à l’ombre de châteaux désertés, au coeur de collines ourlées de mistral ou dans des ruelles colorées.
A vrai dire, Septembre est propice aux petites comme aux grandes Histoires et nos envies d’école buissonnières en font le mois idéal pour faire la part belle à notre patrimoine. Le moment parfait en somme pour savourer pleinement un weekend entièrement dédié à notre héritage culturel.
Septembre 2018 : 35 ème édition des Journées du Patrimoine.
Pour moi, ces Journées du Patrimoine sont avant tout la parfaite transition entre un été riche en découvertes de toute sorte, mais bien souvent étrangères, et le retour sur les bancs de l’école. C’est un weekend où je peux m’attarder avec délice sur les charmes de ma région natale, en apprendre peu à peu le passé, moi qui n’en possède que des bribes de présent.
Et une occasion de découvrir ses trésors ; des lieux souvent méconnus et habituellement fermés au public, qui entrouvrent leurs portes un instant seulement. Un baiser de papillon timide et léger qui nous offre quelques heures de rêve.
A vrai dire, si les Journées du Patrimoine fêtent cette année leur 35 ème anniversaire, je ne les ai pour ma part découvertes que tardivement. Et j’ai raté l’édition 2017, puisque nous étions alors en croisière en Méditerrannée.
Bien entendu, j’ai apprécié lors de cette semaine de Septembre 2017 un somptueux patrimoine. Mais il était italien, espagnol ou cannois. Il se profilait sous les ruines larvées de Pompéi, se cachait dans les volutes ouvragées de la Sagrada Familia, s’abritait timidement de la pluie sous le Ponte Vecchio ou batifolait sous les essences de Grasses. Il était sublime, enivrant et sculptural, mais il m’échappait un peu. Ce n’était pas le mien, bercé à l’ombre des moulins et nourrit au doux soleil de Provence.
Journée Portes Ouvertes des Monuments Historiques ou Journées Européennes du Patrimoine ?
En 1984, le ministère de la Culture institue la Journée Portes Ouvertes des Monuments Historiques ; le 3ème dimanche du mois de Septembre. Lors de cette journée toute particulière, les français sont invités à se ré-approprier leur patrimoine, pouvant alors accéder aux plus emblématiques et somptueux monuments de leur région. Eglises, châteaux, théâtres, belles demeures ; mais aussi les monuments administratifs tels que banques, préfectures, tribunaux, chambres du commerce et le palais de l’Elysée lui-même sont ouverts aux amateurs d’architecture, d’art, d’histoire ou tout simplement, de Beau. Du reste, ces quelques heures éphémères connaissent un tel succès que dès l’année suivante, proposition est faite d’étendre l’initiative à l’ensemble des pays d’Europe. Puis, en 1992, devant l’engouement des français pour ce Dimanche tant attendu, le ministère de la Culture décide qu’un weekend entier y sera désormais consacré. C’est du reste la même année que la Journée Portes Ouvertes des Monuments Historiques change de nom pour être désormais connue sous celui de Journées Nationales du Patrimoine. Appellation que l’évènement gardera jusqu’en 2000, année lors de laquelle il est finalement renommé Journées Européennes du Patrimoine.
Car entre 1984 et les années 2000, plus de 48 pays se sont joints à la fête et célèbrent désormais aux coté de la France, l’équivalent européen de l’Heritage Day américain.
En 2015 cependant, j’avais été moi aussi de la fête. Découvrant ces fameuses Journées Européennes du Patrimoine dont les médias parlaient tant, j’avais déambulé autour du Vieux Port pour partir à la découverte de ma ville. Au travers de sa sublime Préfecture et de son majestueux escalier napoléonien, de sa Chambre de Commerce qui fleurait alors bon la marine, et de son lycée Thiers où, dans les pas de Marcel Pagnol, je récitais le Temps des Amours à l’ombre du Campanile tout juste rénové.
Une première rencontre, furtive et éclectique. Egrenée au son de la voix de mon ami qui m’y contait ses années lycée, ses galères de prépa. Bien entendu, comme lui et comme beaucoup d’autres, j’ai étudié moi aussi à Marseille. Mais j’y ai simplement étudié, pas vécu. J’ai aussi fait visiter la ville à des amis, quand ils venaient me rendre visite, dans ma garrigue jonchée de cigales. Du fin fond de leur Paris romantique ou de leur Californie hollywoodienne.
Mais force est de constater que jusqu’à ces Journées du Patrimoine 2018, ma région m’était aussi étrangère qu’à eux.
15 Septembre 2018 : Une journée autour du Savon de Marseille.
Voilà pourquoi j’étais particulièrement impatiente de participer à cette édition 2018 des Journées du Patrimoine.
A vrai dire, les monuments ouverts le jour J à Marseille et alentours étaient si nombreux qu’établir un programme n’a pas été une mince affaire.
Entre la fête de la barquette sur le Vieux Port, les innombrables visites guidées de la ville organisées par l’Office du Tourisme et les nombreux monuments ouverts au public (dont la Cathédrale de la Nouvelle Majore ou l’Abbaye Sainte Victor), les possibilités étaient presque infinies.
Un peu d’organisation …
Si vous vous préparez d’ors et déjà pour les Journées du Patrimoine 2019, deux petites précisions à retenir. Tout d’abord, et bien que l’opinion contraire soit communément répandue, les Journées du Patrimoine ne sont pas forcément synonymes de gratuité. Dans certains cas (notamment dans le cadre de visites thématiques ou du musées spécifiques), une participation peut être demandée. Néanmoins, le prix de ces activités est souvent minoré en cette occasion toute spéciale. Autre précision d’importance, la visite de certains monuments suppose une réservation préalable. Le plus souvent, celle-ci se fait directement auprès du monument ou du musée concerné (c’était notamment le cas du MuSaMa cette année), ou via l’Office du Tourisme. Directement sur place ou par téléphone. Traditionnellement, les réservations ouvrent le 1er Septembre et comme ces journées sont de plus en plus prisées, n’oubliez pas d’anticiper vos visites !
Bien entendu, j’aurais voulu tout visiter. Les monuments précités évidemment. Mais aussi le Fort d’Entrecasteaux, le Chantier Naval Borg, le temple maçonnique et les îles du Château d’If et du Frioul. Le tout additionné de la visite de l’atelier du Métro de la Régie des Transports Métropolitains. Il a donc fallu faire des choix. Lesquels ont vite était conditionnés par le vif intérêt que je me suis découvert pour le cas très particulier du Savon de Marseille.
En effet, au programme des Journées du Patrimoine cette année, celle des savonneries marseillaises. Et du tout nouveau musée dédié à l’Histoire de ce célèbre savon, le MuSaMa.
Or, à la recherche depuis quelques temps d’un Marseille plus authentique, plus suranné, ce tout nouveau musée m’avait intriguée dès son ouverture. Cependant, entre notre virée estivale à Porquerolles et nos balades en Provence, je n’avais pas encore eu le temps de le visiter. Mais j’étais déterminée à découvrir ce petit nouveau des musées marseillais qui je l’espérais, me permettrait de rencontrer enfin ce Marseille d’antan. Lui qui persiste à m’échapper ; drapé dans son Présent cosmopolite et citadin.
C’est par conséquent sans trop de tergiversations que j’ai finalement décidé de consacrer ma journées à l’or blanc des bugadières marseillaises, entre visite de la savonnerie le matin et MuSaMa l’après midi.
La Savonnerie du Fer A Cheval :
Première visite de cette journée, la Savonnerie du Fer à Cheval est l’une des plus anciennes et des plus iconiques savonneries marseillaise, officiant depuis 1858.
Et en ce matin de Septembre, sa cour est emplie non pas de quelques maîtres savonniers pressés de retrouver leurs chaudrons, mais d’une foule de curieux, impatients d’en savoir plus sur ce produit dont leurs mères et leurs grands-mères leur avaient toujours dit tant de bien. Curieux dont je fais bien évidemment partie.
Et à peine entrée dans l’enceinte de l’usine, je peux prendre la mesure de la passion déployée par l’équipe de la savonnerie pour présenter au public son produit phare. La cour de la savonnerie est prise d’assaut. Des Food Trucks proposent des repas chauds à ceux qui voudraient déjeuner, avant ou après la visite. Des jeux de pétanque (sport national marseillais) occupent les plus jeunes et toutes les générations confondues sont réunies pour participer aux ateliers autour du Savon de Marseille. Savon gommant, lessive, crème de rasage ; les possibilités sont nombreuses. Et l’on mélange allègrement paillettes de savon, marc de café et beurre de karité. Un tour de fouet plus tard et la magie opère sous les mains expertes de notre démonstratrice.
Mais il est bientôt temps d’entrer dans le vif du sujet et de suivre notre guide jusqu’au coeur de la savonnerie ; la salle des chaudrons. Le temps file tandis que la voix chantante du maître savonnier nous conte les secrets de ce patrimoine marseillais iconique.
A la sortie de l’usine, une visite de la boutique et de son impressionnant comptoir recouvert de savons s’impose, ainsi que de son stand de destockage. Et en plus d’une bonne somme d’informations sur le sujet, nous repartons les bras chargés de vrai savon de Marseille.
Car nous verrons bientôt que ce produit phare des ménagères marseillaises a souvent été égalé ; mais jamais imité.
Le MuSaMa :
A vrai dire, notre prochaine étape n’est autre que ce fameux MuSaMa qui m’avait attirée tout l’été. Et dont la mission première n’est autre que la promotion et la conservation de ce véritable joyau marseillais. En effet, le MuSaMa propose à ses visiteurs de découvrir la véritable histoire du savon de Marseille. Et par son biais, celle de sa ville d’accueil.
Nous naviguons donc entre publicités du siècle derniers et objets d’époque qui nous murmurent la fascinante l’épopée de ce mélange de soude, d’huiles végétales et d’eau qui a conquis le coeur des marseillais. Mais sans passer par la voie habituelle des exposés interminables et sirupeux.
Bien au contraire, au MuSaMa tout est ludique et interactif. Il s’agit ici d’un parcours immersif dans l’histoire Marseillaise ; intrinsèquement liée à celle de ce petit cube blanc. L’occasion pour les plus âgés d’évoquer chaleureusement de vieux souvenirs en retrouvant les objets et intérieurs de leur enfance ; tandis que les plus jeunes découvrent cet « Avant » dont ils ont tant entendu parlé. En profitant des charmes de la cabane en forme de gigantesque savon de Marseille.
Mais le clou du spectacle ? C’est bien évidemment la rencontre avec le maître savonnier du MuSaMa qui ouvre aux visiteurs les portes de son atelier et les guide pas à pas dans la fabrication de leur propre savon de Marseille. Qui sera à la fois un formidable souvenir de cette virée au coeur de la Phocéenne et un soin complet pour la peau.
Au contraire de ces milliers de petites savonnettes colorées et estampillées d’un fallacieux « savon de Marseille » qui hantent les rues touristiques et trompent les croisiéristes en quête de pittoresque, mais ne sont finalement que des produits bas de gamme. Saturés de graisses animales.
Car le voeu saint du MuSaMa, c’est avant tout de protéger ce patrimoine en détresse. Un patrimoine bien trop souvent dénaturé, victime des sirènes mercantiles et pour la sauvegarde duquel l’on ne se mouille pas trop … sans mauvais jeux de mots. Un malheureux état de fait auquel le MuSaMa espère contribuer à mettre fin, en apprenant au grand public à reconnaître le vrai savon de Marseille de ses assimilés.
Et moi qui suis avide de retrouver un Marseille plus précieux et plus authentique, je ne peux qu’adhérer à cette initiative qui offre aux touristes comme aux marseillais l’occasion de percer le voile falot et contrefait du présent pour découvrir l’âme même de la ville.
16 Septembre 2018 : Patrimoine à ciel ouvert dans les rues d’Allauch.
Pour ma deuxième journée de découvertes, j’ai décidé d’arpenter les recoins d’un très joli petit village de Provence, celui d’Allauch. Souvent ignoré des étrangers, mais pas des provençaux qui raffolent de ses collines affriolantes, de ses marchés colorés et de sa descente des bergers ; Allauch est l’un de ces petits joyaux dont le sud de la France à le secret. Embaumant la lavande et les navettes tout juste sorties du four, c’est toujours un plaisir d’arpenter ses rues fleuries en guettant le mouvement dans les ailes du moulin. De buller sous un platane en savourant une menthe à l’eau. Ou de contempler le ciel étoilé.
Et s’il est loin d’égaler en terme de superficie la bouillonnante Marseille, ce petit village coiffé de cyprès et de moulins ne démérite pas en terme d’animation. Bien entendu, l’été y est une fête sans fin. Et Décembre le pare des ors de la Nativité provençale. Mais Septembre y est aussi plein de promesses, puisque Allauch se joint tous les ans aux célébrations des Journée du Patrimoine. Et aussi petit soit-il, il est de notoriété publique que le village entretient son patrimoine avec soin et ne résiste pas à l’envie d’en régaler les badauds.
Ainsi, pour cette 35 ème édition des Journées Européennes du Patrimoine, de nombreuses animations étaient prévues dans le coeur historique du village et l’on se pressait sous les tentures du Moulin Bleu, comme à l’ombre des terrasses environnantes. La foule se massait sous les ailes du Moulin à vent, désireuse d’admirer ce vestige d’un livre de Daudet. Mais c’est une visite que j’avais déjà eu l’occasion de faire. Voilà pourquoi, alors que la musique me parvenait comme un chuchotement depuis les rues en contrebas, je m’évertuais à gagner le haut du village, pour m’enivrer de collines.
La randonnée est délicieuse : nichée sous un ciel d’orage, le chemin serpente entre les oliviers et les figues de barbarie. Avant de déboucher sur les ruines de l’ancien castrum d’Allauch ; datant du XII ème siècle et perçant les nuages lourds de grisaille. Ces nuances de gris, de vert et de vieilles pierres mêlées au prune velouté des figues mûres donne au tout une étrange lumière ; presque incandescente. Laquelle se reflète avec ardeur sur la vierge d’or de Notre Dame du Château. Car elle est là, en haut de cette colline à la beauté sauvage, dans un paysage de ruines aux accents désolés qui rappelle mélancoliquement la dernière aurore de la chèvre de Monsieur Seguin. Une demoiselle de pierre certes esseulée depuis que les villageois ont délaissé le sommet des collines. Mais jamais oubliée.
Et en ce beau dimanche de septembre, Allaudiens et visiteurs d’un jour se pressent sur le parvis de la Belle. Pour cette vue, inoubliable, sur la rade de Marseille auréolée de soleil tout d’abord. Et pour ce voyage dans l’histoire des ex-votos Allaudiens ; ces petits tableaux déposés à Notre Dame du Château pour commémorer les miracles d’antan et remercier la vierge de sa protection. Une succession de petites toiles aux traits naïfs qui reviennent sur le passé mouvementé des grandes familles Allaudiennes et me permet en même temps d’en apprendre beaucoup plus sur le village de mon enfance.
Et c’est riche d’une Histoire qui m’appartient enfin que je quitterais la douce quiétude de cette chapelle enamourée de collines, alors que le soleil couchant embrase le ciel de Provence.
Conclusion parfaite en somme de deux jours nimbés de merveilles.
Les Journées du Patrimoine 2018 : Le Bilan.
Vous vous en doutez certainement, mon bilan des Journées Européennes du Patrimoine 2018 est plus que positif ! Je trouve que c’est une très belle initiative, qui permet aux français de prendre conscience de l’existence d’un patrimoine trop souvent méconnu ou réservé aux élites. Alors ces deux journées toutes particulières sont une occasion bienvenue de changer tout ça ! Et je ne dois pas être la seule à le penser, au vu du succés grandissant de l’opération.
Les Journées Européennes du Patrimoine 2018 en chiffres.
- 2 journées privilégiées.
- 12 millions de visiteurs.
- 16 000 sites ouverts à la visite.
- 24 000 animations offertes dans toute la France.
Bien évidemment, je fais partie de ceux qui aimeraient que ces Journées Européennes du Patrimoine s’étendent sur trois ou quatre jours, histoire de pouvoir pleinement en profiter. Parce qu’il faut bien avouer que sur un court weekend, il est difficile de faire tout ce que l’on avait en tête ! Et ce d’autant plus lorsque le programme est si alléchant.
Pour autant, je suis pleinement satisfaite de mes choix. C’était une belle occasion de me plonger au coeur de ma région. De contempler son âme, sa beauté et ses fissures. De regarder au delà de son présent et de mes préjugés pour en saisir l’essence même. C’était quelque chose que je brûlais de faire depuis longtemps.
Car si le sud est réputé pour la chaleur de sa lumières, pour ses belles plages et pour les colères furieuses de son Mistral, il est rare que son patrimoine culturel soit ainsi mis en valeur !
Et pourtant, nous avons nous aussi une belle histoire à conter. Le sud de Daudet ou de Pagnol est encore bien présent par chez nous, et il n’aspire qu’à être découvert. Alors je suis ravie de lui avoir ouvert la porte le temps d’un weekend. De l’avoir laissé se mêler à mes images de promenades sur le Vieux Port, de l’avoir laissé flouter mes craintes et de l’avoir laissé m’emporter.
Un sud dont j’ai adoré faire connaissance en ce beau mois de Septembre. Et qui correspondait pleinement selon moi à cette volonté de partage qui animait les Journées Européenne du Patrimoine 2018.
Partage d’Antan, partage de vocations, partage d’identité et partage de Mémoire.
En route vers 2019.
Suite au succés croissant de ces Journées du Patrimoine, l’édition 2019 reviendra du 21 au 22 Septembre 2019.
Sur ma liste en 2019, l’Abbaye Saint Victor et la Cathédrale de La Major. Vous le savez, j’adore visiter les lieux religieux. Et après en avoir vu de somptueux en Italie, je me réjouis de découvrir ces deux sculpturales silhouettes du paysages Marseillais. Alors je ne manquerais pas d’y faire un tour à l’occasion des Journées du Patrimoine 2019.
Et peut-être même m’offrirais-je une visite de Marseille By Night, la belle initiative des JEP 2018. Le chantiers naval Borg que j’avais terriblement envie de visiter cette fois-ci sera également au programme.
Mais si l’on outrepasse les frontières marseillaises, il y a également de très belles choses à voir dans la région. Et peut-être vous surprendrai-je avec une escapade un peu plus lointaine. Aux alentours d’Avignon par exemple. Ou à Paris, pourquoi pas. D’autant plus que les photos de l’Orient Express m’ont émerveillée. Et puisque Disneyland Paris se lance à son tour à la conquête des Journées du Patrimoine, il n’est pas exclu que j’aille y faire un tour à cette occasion.
Mais quelle que soit ma destination, je suis certaine que les Journées Européenne Du Patrimoine 2019 apporteront leur lot de féérie à un mois de Septembre trop souvent boudé des petits comme des grands !
Carnet d’Adresses des Journées du Patrimoine 2018 du Chaton Chiffon :
Voici les jolies pépites découverte lors de ces Journées Européennes du Patrimoine ! Et vous avez de la chance, car toutes ouvrent régulièrement pendant l’année. Alors pas besoin d’attendre 2019 pour les découvrir !
La Savonnerie du Fer à Cheval :
Hors Journée Européennes du Patrimoine, la savonnerie se visite tous les mercredis (hors jours fériés) à partir de 14h00 et dure environ 45 minutes. Vous découvrirez alors les salles de moulage et des chaudrons et pourrez poser toutes vos questions aux maîtres savonniers présents.
Cependant, la visite est interdite aux enfants de moins de 10 ans pour éviter tout accident. De même, la partie haute de la salle des chaudrons n’est malheureusement pas accessible aux personnes à mobilités réduite.
Sans réservation :
La visite est gratuite et limitée à des groupes de 20 personnes. Pensez à vous présenter 10 minutes avant.
Avec réservation pour un groupe de plus de 10 personnes :
Les visites en groupe de plus de 10 personnes s’effectuent le Mardi ou le Jeudi, à partir de 10h00 et coûtent 3 Euros par personne, à régler sur place.
Il est cependant nécessaire de réserver en envoyant un mail à boutique@ncdsm.com pour convenir des détails.
Boutique :
Si vous ne souhaitez pas visiter la Savonnerie du Fer à Cheval, il vous est toujours possible de passer par la boutique. Celle-ci est ouverte du Lundi au Vendredi, de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.
En bonus ? Vous aurez 10 pourcent sur tous vos achats !
Adresse :
66 chemin de Sainte Marthe – 13014 Marseille.
Le MuSaMa :
Si vous aussi vous souhaitez en apprendre davantage sur l’histoire du Savon de Marseille, un petit tour au superbe MuSaMa s’impose !
Horaires :
Le MuSaMa est ouvert du Lundi au Samedi, de 10h00 à 18h00.
Adresse :
1 rue Henri Fiocca – Marseille.
Contact :
Pour toutes question, n’hésitez pas à contacter la fantastique équipe du musée, via Facebook ou au 09 72 54 51 09.
Notre Dame du Château :
Ce haut lieu du patrimoine Allaudien se visite tous les dimanches et jours fériés de 14h00 à 18h00. Mais aussi du 24 décembre au 1er janvier de 14h00 à 18h00. En outre, durant la fête de l’Octave (au mois de septembre), elle est ouverte tous les jours. Enfin, lors des dimanches de Juillet et Août, elle ouvre de 15h00 à 19h00.
Pour les croyants, une messe y a lieu tous les samedi à 9h00, hors vacances scolaires. Et c’est à son pied que débute la mirifique descente des bergers du 24 Décembre, temps fort de la tradition de Noël provençale.
Le site des Journées Européennes du Patrimoine :
Pour vous tenir au courant de toutes les dernières nouvelles à ce sujet, c’est ici qu’il faut vous rendre !
La Mission Stéphane Bern :
Quelques mots encore sur cette initiative du plus célèbre des férus d’Histoire, j’ai nommé Stéphane Bern ! En voici un qui s’y connait particulièrement bien niveau patrimoine et qui, non content de nous livrer les petits secrets de l’Histoire, s’acharne à la protéger. C’est donc dans ce but qu’il a institué la Mission Stéphane Bern, un projet destiné à recenser et à préserver 2000 monuments en dangers. Car la préservation de notre histoire française et sa transmission aux générations futures passe par la conservation de notre patrimoine.
Alors si vous êtes aussi sensibles à cette cause, n’hésitez pas à vous renseigner sur les diverses actions de la Mission.
Et vous ?
Avez vous participé à cette 35 ème édition des Journées du Patrimoine ? Quelles ont été vos plus belles visites de ces deux jours ? Quels lieux mythiques aimeriez vous voir ouverts en 2019 ? Et si vous avez des visites à mes conseiller absolument pour les prochaines éditions, n’hésitez pas ! Je suis preneuse de tous vos bons conseils et j’avoue que j’ai déjà hâte d’être en septembre 2019 pour découvrir d’autres merveilles ! En attendant, je vous donne rendez-vous très prochainement pour une série d’articles consacrés au Savon de Marseille et à deux de ses plus fervents défenseurs ; le MuSaMa et la Savonnerie Du Fer A Cheval !
Ces visites ont tellement l’air intéressantes! J’avais vu tes stories et avais adoré, si je vais un jour visiter Marseille, je n’hésiterai pas à les inclure dans mes plans
Oh je suis contente que ça te plaise Marjorie, j’avais un peu peur que l’article soit trop long! Et je suis contente que les stories t’aient plu aussi, d’ailleurs je vais vite les mettre à la une pour ceux qui voudraient les retrouver ! Si un jour tu viens à Marseille, n’hésites pas à me le dire, je te trouverais quelques bonnes adresses ! Mais avec ces visites déjà tu auras un bel échantillon de la culture et de l’histoire Marseillaise !
Xoxo Le Chaton Chiffon.
Oh mais ne t’inquiète pas, tu es tout en haut de ma liste de personnes à contacter avant un séjour à Marseille pour avoir de bonnes adresses et conseils
Hihi merci ! Je vais bien me renseigner alors pour te donner les meilleures adresses
merci pr ce chouette article
cette année je n ai pas pu y participer mais j espère en 2019
ça a avait l air bien chouette ces journées pr toi
c est vrai que le choix est dur à Paris il y a des heures de queue à certains endroits il faut être au taquet
le savon de Marseille toute une histoire
Oui c’était bien rempli à Paris je n’en doute pas ! Il y avait des choses que tu aurais aimé voir Tania ? J’espère que tu pourras profiter des prochaines ! Oh oui pour le savon de Marseille, d’ailleurs, je vous emmène très bientôt explorer les coulisses !
Xoxo Le Chaton Chiffon