Le tour du monde en un Chaton Chiffon #230 minutes de lecture
Le plus beau voyage, c’est celui qu’on n’a pas encore fait, a-t-on l’habitude de dire.
Et en un sens, c’est vrai, car rien ne vaut l’adrénaline d’un voyage à venir ; la découverte de l’endroit du monde qui fera battre notre coeur un peu plus vite. Le sentiment d’euphorie qui nous submerge une fois les billets en poche. Et cette excitation à peine contenue lors des préparatifs. Mais quoi qu’il en soit, et même si le plus beau est toujours à venir, cela n’enlève rien au charme des souvenirs … Au goût tout particulier d’une première rencontre, aux sentiments qui nous agitaient à ce moment là. A vrai dire, chaque voyage, passé comme futur, est magique …
Dans le premier opus du Tour du monde en un Chaton Chiffon, je vous ai parlé de mon rapport au voyage. Comment je l’envisage. Et pourquoi découvrir de nouveaux endroits est si important pour moi. Mais aussi pourquoi je panifie sans arrêt et quels sont mes types de voyages favoris. De même que ces aventures fantastiques que j’aimerais faire un jour. Mais initialement, j’envisageais également de vous faire un récapitulatif des endroits époustouflants que j’ai déjà eu l’occasion de visiter. Pourtant, je me suis ravisée en voyant la longueur de l’article final. Car n’étant déjà pas vraiment réputée pour mes dons de synthèse, je ne voulais pas vous faire fuir !
Voilà pourquoi vous trouverez finalement un résumé succinct (si, je vous jure) de mes aventures dans ce nouvel article, dédié à mon goût de l’Ailleurs.
Ainsi, vous aurez une petite idée des récits que je vous ferais bientôt par ici. Et de ces endroits de notre joli monde qui m’ont fait vibrer …
Alors prêts pour un tour du monde façon Chaton Chiffon ?
A pas de Chaton.
Voici (par pays) quelques unes des sublimes destinations que j’ai eu la chance de visiter au fil du temps … Et de mes circonvolutions autour du monde.
Alors si vous y passez un jour, il se pourrait fort que vous y trouviez un petit bout de mon âme …
Angleterre :
L’Angleterre, vous vous en doutez, j’en ai tellement rêvé … Car moi qui suis passionnée d’histoire et de dynasties royales, je suis complètement à l’aise de l’autre côté de la Manche. Surtout à l’époque de Noël où la nuit tombe si tôt et que les rues londoniennes se couvrent d’étoiles lumineuses, de petits marchés colorés, de mince pies, de gigantesques sapins décorés et où l’on dresse une patinoire géante aux abords de la Tour de Londres. Mais le printemps y est aussi un délice, avec ses océans de jonquilles jaune d’or autours des palais de Windsor, Hampton Court ou Buckingham. Tandis que l’automne se pare de feuilles ambrées aux milles reflets dorés. Et si Londres en est sans conteste le joyaux, la campagne anglaise vaut également son pesant d’or ! Bucolique et délicieuse, elle se parcourt avec légèreté ; entre Stonehenge et ces dolmens saisissants, crevant le ciel grisâtre sous les volutes de vent furibondes, les Cotswolds et leurs petites maisons de pierre tout droit sorties d’un roman de J.K Rowling, ou Stratfond Upon Avon ; épicentre de la création du talentueux William Shakespeare. Toute drapée de briques rouges et de jardinières fleuries. Sans parler de Bath, cette coquette petite ville apprêtée comme une élégante du XVIII ème siècle.
Bahamas :
La première rencontre avec les Bahamas, à Nassau, c’est tout d’abord l’histoire d’un choc, avec cette eau tellement turquoise qu’elle semble irréelle. Comme le fond d’une piscine. J’avoue avoir douté quelques instants. D’autant plus que c’était ma toute première rencontre avec une destinations si exotique ; moi qui suis plutôt montagne que mer. Mais c’est aussi une histoire de magnificence et de démesure avec la visite de l’iconique Atlantis à notre premier passage là bas. Puis de douceur et d’authenticité à notre seconde visite aux Bahamas, avec la découverte des Jardins d’Adastra et la promenade dans un Nassau à taille plus humaine. Enfin, c’est aussi le rêve absolu des Disney addicts qui veulent du sable chaud, de l’eau turquoise, et croiser Mickey et Minnie en chemise hawaïenne. Pour cela, direction Castaway Key ; île privée de Disney en plein coeur des Bahamas. Un Disney Park aux accents exotiques, où l’on peut rencontrer Jack Sparrow titubant sur un banc de sable à l’issue d’une session de plongée, ou d’un vol en parachute ascensionnel.
Canada :
En 2013, la Disney Cruise Line partait de Vancouver. Ce fut l’occasion pour moi de découvrir une superbe ville, toute en contrastes, et où l’on peut se baigner le matin, promener sur la côte de Stanley Park à midi, admirer les grattes ciels à l’heure du goûter et faire de la randonnée en montagne en soirée, en profitant d’un sublime panorama sur la ville depuis Grouse Mountain. Le tout parsemé de totems colorés, de matchs de baseball endiablés et d’embruns iodés. Une première virée au Canada, coté Colombie Britannique, qui m’a donnée envie d’en voir un peu plus. A commencer par Victoria aves ses airs d’aristocrate ; délicate et élégante. Toute couverte de pierres et de lierre coquet, abritant l’un des plus beaux jardins qui soit au monde, le Jardin Butchart. Une promenade enchanteresse entre deux tasses de thé au Fairmont, nantie du parfum sucré de la roseraie et sous les reflets scintillants de pétales colorés. A la manière d’une plongée dans une gouache poétique, j’y ai déambulé rêveusement, laissant mon regard flâner d’une fleur ouverte à une autre.
Caraïbes :
Après une semaine entière passée en mer, St John Antigua a signé notre retour sur la terre ferme en 2014. L’occasion de s’offrir une journée de détente en catamaran, pour apprécier pleinement le panorama et s’offrir une agréable baignade dans les flots limpides. Avec langouste au dîner. Mais mon gros coup de coeur aux Caraïbes, ce fut sans conteste St Kitts & Nevis. De part cet aspect sauvage qui, je l’avoue, m’a un peu manqué ailleurs. C’est aussi l’escale qui m’a fait dire que je préférais les Caraïbes aux Bahamas, toujours pour la même raison ! Même si mon avis pourrait changer le jour où j’explorerais Exuma par exemple… Mais de Brimstone Hill Fortress National Park aux jardins fabuleux et exotiques qu’abrite l’île, en passant par sa forêt équatoriale et son volcan se dessinant dans la brume, ou ses avocatiers qui jalonnent les bois, cette île est certainement l’un des endroits les plus beaux, les plus sauvages et les plus incroyables qu’il m’ait été donné de voir. De quoi réveiller l’Indiana John qui sommeillait en moi, alors que je me lançais à l’ascension de ces paysages d’exception… Et enfin, San Juan, ses rhumeries, ses noix de coco fraîches, ses ruelles colorées et son fort San Cristobald. Une journée passée au coeur de la vieille ville, durant laquelle j’ai profité de la douce ambiance de ce petit havre de paix aux accents hispaniques.
Danemark :
Deux séjour à Copenhague et je pense qu’il faut que je me fasse à cette idée. J’en suis amoureuse ! Entre châteaux tout droit sortis d’un conte de fées, petit port coloré, parcs fabuleux et boutiques design, le charme scandinave a fait son petit effet. Car la ville est pour moi un livre de contes à ciel ouvert. Entre la Statue de la Petite Sirène dans le port, le quartier de Nyhavn, résolument magique à la nuit tombée, la croisière dans les canaux et ses jolies rues fleuris bardées de vélos et de landaux. Copenhague est tout ce que j’aime. Iodée, nordique, et féérique.
Espagne :
L’Espagne embaume pour moi le souvenirs des fleurs colorées et sirupeuses du parc Guëll ou des Jardins de l’Alhambra. Il y a un parfum de miel pour qui aime à s’y poser, entouré de jasmin et prêtant l’oreille au chant des perruches. Palmiers, hibiscus et goutte à goutte des fontaines alanguies ; l’Espagne invite à la douceur et enfièvre l’âme avec son architecture couverte de dentelle sculptée dans la pierre. Et c’est aussi le cas en ville avec la sublime Barcelone, cette ville Phénix qui malgré ses chagrins dispense aux coeurs brisés paix et authenticité. Un petit moment d’absolu avec une tasse de chocolat brûlant …
France :
Je ne m’en excuserais probablement jamais assez, mais force est de constater que je ne connais pas bien la France. J’en observe doucement les attraits, dès lors qu’ils passent à ma portée, mais je l ‘avoue, je ne suis pas aussi assidue que je ne le devrais. Pourtant, des beautés couleurs lavande de ma Provence natale, aux milles et une nuances de vert de la Drôme, en passant par l’émeraude moucheté de rose des Alpes, les somptueux marrons d’Ardèche, le bleu mêlé d’or de la Côte d’Azur, ou les camaïeux varois, il y a tant à aimer par ici. Et plus au nord ? L’élégance incontestée de la Parisienne, avec sa dame de fer, ses bateaux mouches et ses petits quartiers au charme d’antan. Ses champs, ses rêves et cette petite souris qui m’apporte toujours tant de réconfort. Ou ce joli village fleuri d’Ermenonville, entre théières féériques et coquettes roseraies. Encore plus au nord, ce souvenir d’un printemps Strasbourgeois entre jolies rues pavées et envolées de cigognes.
Italie :
L’Italie, c’est en quelque sortes pour moi un retour au sources. Des sources familiales bien entendu. Mais aussi des sources plus secrètes, plus choisies. Plus intrinsèques. C’est pour moi contempler de près la page d’un livre d’Histoire. Plonger dans les fastes de la Rome antique et renaissante ou de la médiévale Tarquinia, profiter du Beau à son apex sur les rives de Florence, déambuler entre deux canaux ; dans l’obscurité vénitienne. C’est profiter de la Dolce Vita napolitaine tout en regardant au loin vers le colérique Vésuve. Flâner entre les maisons colorées de Burano filées de dentelles, et se pencher au vitrines des ateliers de verre de Murano. Et se perdre sous les ors du Vatican ou poser un cierge dans l’une de ces pittoresques petites églises à flanc de mer des Cinque Terre. C’est ramener à la vie des dynasties perdues depuis des centaines d’années ; marchant dans les pas d’une Lucrezia Borgia ou d’un Lorenzo Di Medici. C’est écrire l’Histoire du monde entre deux Gelati. Fichu dans les cheveux et sourire aux lèvres.
Norvège :
A l’image du Danemark, la Norvège est une terre de conte de fées. Mais dans une version plus brute, plus intense. Une sauvagerie infusée de beauté. C’est un paysage contrasté, entre ciel obscure et faisceaux de lumière incandescents. Entre sommets déchirés, et plaines verdoyantes piquetées de moutons blancs. Une chevauchée des Walkyries déchaînée entre les fjords glacés de Geiranger, la douce chaleur des maisons de bois de Bergen, les toits couverts de fleurs aux environs d’Ålesund et les géants de pierre qui veillent sur le Lysefjord. Le tout sous le regard facétieux des trolls qui parcourent les bois à la recherche de nouveaux tours à jouer aux mortels qui hantent leurs pas.
Le cas très particulier des U.S.A :
Je l’ai évoqué précédemment, je nourris depuis mon enfance une passion profonde et dévorante pour les U.S.A. J’ai toujours aimé penser qu’un jour, j’y poserais définitivement mes valises. Mais en attendant, je m’applique à visiter le plus possible de ces états d’Amérique qui m’ont toujours envoutée et auxquels je me sens si profondément liée. Et vu l’occurence de mes séjours sur le continent américain, j’ai pensé qu’il méritait bien un gros titre !
Alors, prêts à parcourir l’Amérique avec moi ?
Alaska :
L’Alaska, cette terre argent bardée de blanc glacés et de bleu profond. Cette dernière frontière, cette ligne imperceptible qui borde les U.S.A et donne sur le lointain Canada. Cet état mythique aux allures de ruée vers l’or perpétuelle. Ce petit air d’antan qui court dans les villes d’un Ouest figé par le froid. Ces icebergs à la dérive aux abords de Tracy Arm, ce jardin de fleurs alpines dans les rues de Skagway, les environs laiteux de Ketchikan. Et partout cette faune magistrale. Entre oursons attendrissants et sublimes aigles chauves, entre phoques alanguis et baleines dissimulée dans la brume. L’Alaska est probablement le plus beau des mystère, le passage intérieur une aventure sertie de majesté.
Arizona :
L’Arizona est aussi une aventure. Mais une aventure au ton ambré, drapée d’ocres rougeoyantes et de ciel bleu. L’on y explore des canyons aux volutes séraphique, on chevauche sous le soleil couchant et partout souffle un vent de liberté salvateur. Stetson vissé sur la tête, l’on porte le regard au loin en piétinant le sable rouge. Le vent est chaud et il balade avec lui des contes navajos, dansant au grès des rochers sculptés et emmêlant les herbes folles. Un souffle d’éternité danse dans son sillage, enveloppant les méandres du Colorado d’une folle témérité. Avec la douceur d’un rêve d’enfance.
Californie :
Le Golden State, c’est celui qui a conquis mon coeur de petite fille. Et qui, malgré mes découvertes américaines, y tient toujours une place privilégiée. Car mon rêve américain, à 3 ans, c’était la Californie. Hollywood et ses étoiles filantes qui viennent se briser sur la plage de Santa Monica. San Francisco et ses panoramas tout droit sorti d’un show télévisé. Los Angeles, cité des anges et de rêves déchus. Mais au delà des néons et des pas de danse au Griffith Observatory, la Californie m’a surprise par sa splendide nature. Celle qu’Hollywood ne m’avait pas montrée. Le Yosemite et ses allures de gigantesque aquarelle. Monterey et son charme apprêté. La côte qui, au grès de la Highway 1, prend tour à tour des nuances chaudes et colorées sur les piers de Santa Cruz, des faux airs d’Ile au Trésor et des semblants de côte sauvage. Telle Big Sur déchiquetée par les flots, et dominée par des rangées de Séquoias. Ou San Luis Obispo et San Simeon, petits trésors californiens cossus.
Connecticut :
Le Connecticut rime pour moi avec la chaleur d’un foyer, la paix retrouvée d’une famille de coeur, toute prête à panser mes blessures. Je n’ai pas encore eu l’occasion de consacrer beaucoup de temps à la visite de l’Etat lui même, mais cela devrait se faire très prochainement. Et quoiqu’il en soit, je suis déjà conquise par ses exquises maisons de bois, ses petites églises si caractéristiques et l’atmosphère indubitablement familiale qu’il dégage. Riant à l’arrière d’une voiture lors d’une sortie en famille, contemplant la vue depuis la Grande Roue ou savourant une collation au jardin.
Floride :
Ma toute première rencontre avec les U.S.A, ce fut ici, dans cette belle Floride que je rêve d’explorer comme elle le mérite. Ma Floride à moi rime avec parcs d’attractions, malls et port de croisière. Bien que j’espère lui donner bientôt une sonorité plus locale, plus authentique et plus sauvage. un peu comme cet aperçu délicieux de Key West, cette petite ville aux faux airs de Nouvelle Orléans avec ses squares ombragés et ses poules en liberté. Mais où l’exotisme est à une rue de là, avec ses Key Lime Pie et ses spécialités à base de conches. Ou son superbe Musée de la Piraterie où j’ai rêvé à une vie de flibuste durant tout un après-midi.
Maine :
Je ne sais pas trop pourquoi mes pas m’ont portée vers le Maine. Peut-être parce que j’aime aller aux frontières, qui représentent souvent pour moi le bout du monde, du moins jusqu’à ce que je les franchisse. Peut-être que je l’imaginais comme le pendant de cette Alaska que j’avais tant aimée. Ou peut-être que les aventures d’Emma, Rumpelstitskin, Blanche-Neige et Crochet m’ont influencée. Toujours est-il que je me suis précipitée dans le Maine, certaine d’y ouvrir un nouveau et long chapitre de mon épopée américaine. Et je ne me suis pas trompée. Car le Maine m’a saisie, transportée, possédée en un sens. Il m’a enivrée de ses odeurs de pins, de ses lumières de phares au loin, de ses bleuets sucrés, de ses petits villages de pêcheurs si pittoresques et de ses côtes rocheuses. De ses couchers et levers de soleil insensés, camaïeux divins en rose et or. De son atmosphère « spooky » parfois, nantie de brumes épaisses et de vents frais. Ou de ses panoramas grandioses, bordés d’îles et de bleu. De Portland à Lubec, en passant par Bar Harbor, j’ai laissé un peu de mon âme sur chaque rocher, sous chaque arbre et dans le creux de chaque vague.
Massachusetts :
Très paradoxalement, ma rencontre avec le Massachusetts faisait plutôt figure de retrouvailles. Car bercée de littérature américaine depuis ma plus tendre enfance, j’avais déjà arpenté les allées de Concord aux bras de Jo, Megh, Beth ou Amy. J’avais déjà exploré Boston de la même façon, au creux de lignes encrées sur un papier vieilli. Et j’y ai retrouvé chaque instant de mes romans préférés. Mais aussi de mes livres d’Histoire. De cette fougueuse chevauchée qu’accomplit Paul Revere dans l’obscurité et qui avait embrasé ma représentation héroïque de l’Amérique. Des livres d’Histoire que j’ai également suivis à Salem, dans les traces de ces jeunes femmes victimes d’une société patriarcale obscurantiste et superstitieuse. Marchant dans les rues même qui avaient tant enflammé mon imaginaire d’adolescente … J’en ai encore parcouru les lignes à la poursuite de Mobby Dick. Puis j’ai laissé un instant tomber mes bouquins, le temps de savourer Martha’s Vineyard et Rockport ; véritable perle de la Nouvelle Angleterre. D’admirer son littoral magnifié par les célébrations du 4 Juillet. De devenir pleinement américaine le temps d’une parade, d’un sourire échangé et d’un bonfire sur le sable.
Nevada :
Le Nevada, pour moi c’était avant tout The X-Files et la zone 51. Un désert mystérieux renfermant de nombreux secrets. Le sarment de la théorie du complot, porté par un Fox Mulder aussi héroïque qu’obstiné. Alors autant vous le dire tout de suite, je n’y ai trouvé aucune soucoupe volante. Pas plus que des petits hommes verts. Ou gris. Par contre, j’y ai trouvé une Nature aussi cruelle que sublime, aussi créatrice que destructrice. Sur fond de voie lactée et de vagues de sable aux milles et une teintes mordorées Sous une chaleur insoutenable qui vrillait le sol desséché et décourageait quiconque de passer plus de dix minutes hors de la voiture. La Death Valley était à la fois la fin et le commencement. L’Enfer et le Paradis. La quintessence de la Création et le Néant dévoreur d’âmes. Et pourtant, la peau brûlée par les rayons trop ardents du soleil, j’y ai passé quelques instants hors du temps, terrassée par la splendeur et la majesté de l’endroit. Au point de me promettre d’y revenir lorsque le soleil se serrait assoupi, apaisé par la torpeur de l’hiver … Quant à la prodigieuse et détonnante Vegas, ce mirage de lumière au milieu du désert, je peine encore à me convaincre de sa réalité …
New York :
New York, cette ville monde dont tous les voyageurs ne cessent de parler … Pour beaucoup, elle résume à elle-seule l’Amérique. Surtout pour les français, qui après avoir passé quelques jours dans la Grosse Pomme pensent tous avoir consommé le rêve américain. Sauf pour moi qui ne brûlais pas particulièrement de la découvrir. Moi à vrai dire, je rêvais davantage de grands espaces et de merveilles de la Nature. Mon rêve américain courrait dans les glaciers d’Alaska, autour des canyons de l’Ouest ou sous les étoiles californiennes. Je peinais à l’imaginer au coeur des grattes-ciel et de la foule pressée. Sans pour autant pouvoir tirer un trait sur la visite de ce lieu commun de l’Amérique. Car même si ce n’était pas des projets immédiats, je rêvais de New York à Noël, grâce à Maman j’ai raté l’Avion. Ou de New York à Thanksgiving, à cause des innombrables pumpkin pies de Blair Waldorf dans Gossip Girl. Mais jamais je n’aurais pensé rencontrer New York à la belle saison. Or, c’est pourtant ce qui s’est passé, puisque la Grosse Pomme constituait le point de départ idéal pour notre périple en Nouvelle Angleterre. Et si les premiers instants passés dans la ville qui ne dort jamais ont été quelque peu tonitruants pour la provinciale que je suis ; je m’y suis finalement fait une petite place. Entre Dumbo et son beau carrousel ancien et l’Upper East Side aux jolis bâtiments de briques rouges. En passant par l’effervescence ahurissante du centre de Manhattan et les néons colorés de Broadway.
Rhode Island :
Le Rhode Island, c’est l’état marin par excellence. Celui qui sent bon le sel et les roses trémières, avec une touche d’élégance en prime. Un havre de paix le long de la côte balayée par le vent et où nichent d’incroyables Mansions qui narguent les vagues furieuses du haut du Cliff Walk. Un littoral escarpé, glaise sauvage dans laquelle les Gatsby d’antan sculptaient leurs rêves de grandeur et d’Eternité. Et aux pieds de ces nantis de marbre, le port grouillant de vie et de chaleur ; pétri de vieilles histoires de marins, constellé de Lobster Shack et bercé par le piaulement lancinant des mouettes. Un état où l’on savoure tout autant la pluie et les colères marines que le soleil chaleureux d’une belle journée d’été.
Utah :
L’Utah était au programme de notre tout premier road trip aux U.SA, en 2015. Et pour être la plus proche possible de la réalité, je me dois de vous dire que ces étendues de terres rouges parsemées de vert velours et de cheminées de roche sculptées m’ont coupé le souffle. Tout là bas, des sous bois parfumés aux vent qui souffle dans les arches, murmure des légendes indiennes ourlées de feuilles virevoltant dans un ciel incandescent. De Capitol Reef à Arches National Park, de Bryce Canyon au désuet Main Street de la coquette ville de Kanab, j’ai adoré arpenter les chemins de ces plaines et montagnes du passé ; à la rencontre des histoires de pionniers et de rêves exaltés, de chevauchées impétueuses et de Grand Ouest.
Et vous ?
Quelles belles destinations avez-vous déjà visitées ? Y a-t-il un voyage qui vous a tout particulièrement époustouflés ? Où aimeriez vous retourner prochainement ? Vous l’aurez certainement compris, en ce qui me concerne, je serais bien incapable de les classer. Toutes ces pérégrinations autour du monde ont été plus incroyables les unes que les autres. Et je suis certaine que ma soif de découverte me transportera à l’avenir sur des rivages inexplorés. Peut-être en Nouvelle-Zélande ou en Amérique du Sud notamment. Voir au Japon. Mais je sais également que le continent Américain n’a pas fini de me voir sillonner ses paysages grandioses ! Après tout, je viens à peine d’en découvrir la côte Est ! Quant à Londres, ville de mon tout premier city trip ? Et bien il se pourrait que je la retrouve très bientôt !
En attendant que ces retrouvailles arrivent, j’attend vos propres confidences voyage avec impatience !
Ou vos questions si vous en avez ! Car si vous projetez de séjourner bientôt à un endroit où je suis déjà allée, je serais ravie de vous faire profiter de mon expérience !
Alors n’hésitez pas ! Et pensez à revenir faire un tour par ici dans quelques temps, car je le mettrais à jour à chaque nouvelle escapade !
Un réel plaisir de se plonger dans tes voyages, ils font naviguer mon esprit
Tu écris tellement bien.
Pour ma part j’ai pas eu la chance de faire autant de pays mais les états unis et l’avis me fait rêver !
J’ai déjà fait une bonne partie de l’Europe, il me manque les pays nordiques… Et New York et la Floride surement en 2019/2020
Ton commentaire me fait terriblement plaisir ! Merci infiniment ! J’espère que tu pourras bientôt faire les Etats-Unis ! Alors vivement 2019 ou 2020 ! Qu’est-ce que tu as préféré en Europe ?
Xoxo Le Chaton Chiffon.
Coucou petit chaton,
J’ai beaucoup aimé cet article, qui ne peut que me parler!
J’y ai retrouvé certains endroits connus et d’autres que j’ai découverts à travers tes yeux!
Et j’admets que tu donnes envie d’y aller !!
Je suis comme toi, difficile de faire un choix parmi toutes les beautés que j’ai vues depuis que je voyage!
Peut-être le Japon, le Brésil , l’Australie, la Nouvelle-Zélande…mais aussi tout le reste!
Et comme je me plais à dire, je garde la France pour ma vieillesse!
Gros bisous Meghan
Pascale
Oh je suis contente alors si ce petit récapitulatif peut t’inspirer un peu ! Tous les pays que tu as cité me tentent aussi! Et je dis comme toi pour la France, je l’avoue ! Nous faisons généralement une escapade française pour mon anniversaire mais c’est vrai que pour l’instant, je mise davantage sur l’étranger ! Gros bisous Pascale et merci d’être passée par ici !
Coucou!
chose promise, chose due! je viens te lire! qu’est ce que cet article est sympa! j’ai adoré voyager à tes côtés! Mais dis donc que de chemin parcouru!!
Nous avons en commun le Danemark, l’Italie, L’Espagne à l’étranger! Je n’ai jamais mis un pied en Amérique. j’avoue avoir un peu d’appréhension face à cet immense continent! allez, quand les enfants seront ados!
Des bisous et à très vite!
Ca arrivera vite alors Julie ! Et je suis certaine que toute la famille adorera car ce sont véritablement des paysages incroyables ! Et le Danemark quelle belle découverte ! Je rêve d’y retourner une troisième fois et de faire découvrir ce bel endroit à mon chéri !
Et ne t’inquiètes pas pour l’Amérique, si tu as des questions j’y répondrais avec plaisir !
Oh je suis contente de voir cet article, pour voir tous les endroits où tu es allée ! Tu en as vu des choses, et tu commences à bien connaître les USA (même si c’est tellement grand, que je sais qu’il te reste encore plein de choses à découvrir).
J’ai aussi eu la chance de découvrir plusieurs pays, mais il m’en reste encore tellement
Les voyages qui m’ont marqué, d’abord les USA, l’ouest américain, avec ces paysages de fou, qui m’ont donné envie d’en découvrir plus, cette culture à laquelle je m’identifie en partie, la bonne humeur ambiante de la Californie. Et puis l’Australie, parce que presque 1 an à vivre dans un van et a en découvrir ses beautés, ça m’a changé, et toutes ces rencontres animales, c’était fou, je ne m’y attendais pas. Après j’ai également eu un gros coup de coeur pour le Japon, l’Italie et l’Écosse.
Mais chacun de mes voyages m’a énormément plu, j’essaie de n’en garder que le positif, alors c’est toujours difficile de faire un classement, comme tu le dis.
Oh oui Mandy ! Je crois bien que je n’aurais pas assez de tout une vie pour découvrir toutes les merveilles des U.S.A … L’Australie a l’air sublime aussi ! Et le Japon et l’Ecosse ont l’air fabuleux … Pour l’Italie moi aussi j’adore … Et c’est pareil, je pense que vous ne me verrez pas souvent faire des classements par ici, je n’y arrive simplement pas ! Douce soirée
J’aime beaucoup comme tu écris et cet article est top ! Je n’imaginais pas que tu avais visité tous ces endroits ;o)
Oh merci Alexandra ça me touche beaucoup !
Et oui je commence à avoir bien vadrouillé ! Et j’espère pouvoir y ajouter encore de nombreux pays ! Du coup je me suis dit qu’un petit récap pourrait être sympa !
Très belle journée !